Doris Leuthard a en outre visité l’entreprise Sunpower, spécialisée dans l’énergie solaire, le Bio Sciences Institute de l’Université de Berkeley et l’entreprise Pacific Gas & Electric, premier fournisseur d’énergie de l’Etat. Une autre visite a été rendue à la mairie de San Jose, une ville qui s’est donné pour objectif de diminuer ses émissions de C02 de moitié en 15 ans.
Si aucun des interlocuteurs rencontrés par Doris Leuthard n‘a fait d’allusion à l’affaire UBS, cette dernière ne s’est pas faite oublier pour autant. Avec le procès qui doit s’ouvrir en Floride lundi et les rumeurs d’un possible accord entre les autorités américaines et la banque suisse, l’excursion californienne de la conseillère fédérale s’est déroulée, comme celle de Washington et New York, avec les tensions internationales pour toile de fonds.
Aussi, si Doris Leuthard a d’abord, dans son discours prononcé jeudi soir à la Chambre de commerce américano-suisse– et de manière très consensuelle - vanté la beauté des paysages californiens, les mérites de l’esprit d’innovation et les dangers d’une politique protectionniste, elle est revenue sur le sujet clé. Et, comme à New York, elle a une nouvelle fois confirmé la position de la Suisse. «Nous avons adopté les standards de l’OCDE et sommes donc prêts à partager les informations fiscales au cas par cas et en réponse à des demandes spécifiques.»
Elle a en outre rappelé que la révision de la convention de double imposition, paraphée en juin, devait encore être signée par le gouvernement et ratifiée par le parlement. «Il est évident que si l’affaire UBS n’est pas résolue, les chances d’approbation de cette révision sont moindres», a-t-elle conclu. Après son étape californienne, la conseillère fédérale s’est envolée hier soir pour la Colombie.