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AbonnéCOMMENTAIRE. La victoire de l’Entente fribourgeoise pourrait donner des idées à la droite d’autres cantons. Mais il demeure difficile de faire cohabiter les partis de centre droit romands avec l’UDC, un parti essentiellement dirigé depuis Zurich et dont les positions ne cessent de se durcir

L’union fait la force. Ce vieil adage, la droite fribourgeoise ne le reniera certainement pas en ce dimanche de second tour. Le camp bourgeois a réussi un tour de force, celui de conserver sa confortable majorité de cinq sièges sur sept au Conseil d’Etat. La dynamique devait pourtant favoriser la gauche dans l’un des cantons les plus jeunes de Suisse et dont les campagnes se sont «rurbanisées». Sans oublier la vague violette, qui pouvait se transformer en véritable écueil pour une liste entièrement composée de messieurs portant complet-veston.