Stabilisation des effectifs à moyen terme
Pour Isabelle Chassot, le défi est «réjouissant» et elle souligne «le préférer à devoir fermer des classes». A moyen terme, une stabilisation des effectifs est attendue. En attendant, ils pèsent sur les finances cantonales et, avec 70,3 nouveaux postes, sur un total d'environ 2600, l'école fribourgeoise enregistre un record de nouveaux engagements. Des économies sont en vue, mais Isabelle Chassot ne les a pas précisées, alors que la planification financière 2005-2008 du gouvernement doit bientôt être dévoilée: «On essaie de maîtriser la croissance par des mesures d'organisation, le Conseil d'Etat n'a souhaité toucher ni aux effectifs ni aux conditions de rémunération des enseignants.» Des prestations complémentaires, comme les cours d'appui, risquent par contre de trinquer. Repourvoir les postes d'enseignant n'a pas été un souci majeur.
Du côté des notes, même discrétion. La commission de réflexion instituée en 2002, en même temps que le gel de l'extension prévue des appréciations aux années 5 et 6, rendra tout prochainement son rapport. «Les besoins ne sont pas les mêmes selon les degrés et selon les moments de la formation», a relevé l'un de ses membres, le chef du Service de l'enseignement obligatoire, Léon Gurtner. Observation permanente du travail des élèves et bilans ponctuels pourraient ainsi être évalués différemment (appréciations pour le premier, notes pour les seconds) mais selon des échelles concordantes. Pour ses plans d'études, le canton de Fribourg a enfin amorcé une collaboration avec ceux de Berne, du Jura et de Neuchâtel.