«L’hystérie climatique, c’est comme la mort des forêts dans les années 80: ça va passer», a prédit la semaine dernière Christoph Blocher. Ce qu’il a décrit comme un «phénomène de mode» va-t-il s’éteindre lentement? On verra. A court terme, le tribun zurichois a sans doute tort. Si l’on considère le court terme comme le renouvellement du parlement fédéral le 20 octobre prochain, il est probable que la question climatique restera positionnée tout en haut de la liste des préoccupations des Suisses.