C’est la fin d’un long processus de collecte. Et le début d’une grande interpellation. Notre charte de la transition écologique a désormais abouti. Fruit d’un travail de synthèse élaboré à partir de milliers d’idées récoltées auprès de décideurs, d’experts et de citoyens de toute la Suisse romande, ce document a été envoyé ce jeudi au millier de candidats romands aux élections fédérales. Politools, l’association à l’origine de Smartvote, a été mandatée pour le mettre à leur disposition.

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Dans la perspective du dimanche d’élections du 20 octobre, Le Temps invite les candidats à se positionner sur dix chapitres, dont l’alimentation, l’économie, la mobilité ou encore l’éducation. Pour chacun des thèmes, trois questions leur permettent d’adhérer, ou non, à une proposition.

Retrouvez une copie à l’identique de la charte envoyée aux candidats

Ces propositions, très précises ou plus générales, ont été évoquées par ceux qui ont nourri cette charte. Des personnalités, des experts et des inconnus qui ont tous un même objectif: accélérer la transition vers un système plus respectueux de l’environnement.

Les bénéfices de l’intelligence collective

Au centre de ce grand «brainstorming», il y a Johan Rochel. Docteur en droit, cofondateur et codirecteur de la société de conseil Ethix, il a été mandaté par Le Temps pour orchestrer la construction de ce document.

Pendant quatre mois, c’est un travail qu’il qualifie de «ping-pong» intellectuel qu’il a mené. Sa mission: synthétiser les idées émises lors du Forum des 100, pendant les sept rencontres participatives que nous avons organisées avec les citoyens romands et lors de points intermédiaires réguliers avec un comité d’experts d’une douzaine de personnes. Au final, «c’est un exercice qui témoigne parfaitement des bénéfices de ce que l’on appelle l’intelligence collective», se félicite le chercheur.

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Depuis le début du processus, l’objectif de cette charte est de faire en sorte que la transition écologique s’invite et s’impose dans l’agenda politique. C’est désormais chose faite. Les candidats ont la parole. Notre engagement? Vérifier ensuite, pour ceux qui seront élus, que leurs actes suivront.