Le système de santé suisse, en pleine crise, soulève plus que jamais des interrogations. «Il n’est actuellement «ni gouverné, ni gouvernable, ni financé», s’alarmait lundi dans Le Temps Laurent Kurth, conseiller d’Etat neuchâtelois chargé de la Santé et des Finances. Pour faire face au double défi du vieillissement de la population et de la hausse des coûts, le socialiste propose plusieurs pistes: élaborer une loi fédérale sur la santé qui redonne du pouvoir à la Confédération et aux cantons, créer un Secrétariat d’Etat à la santé ou des financements additionnels (TVA, taxe sur l’énergie, cotisations sociales sur le travail).