C’est l’image politique de ce mois de novembre. Sur la place Fédérale à Berne, un homme assis toute la journée sur une chaise rouge malgré les frimas de l’automne: Guillermo Fernandez, qui a entamé une grève de la faim pour alerter les autorités de la nécessité de décréter l’urgence climatique. En face, le Palais fédéral, où siègent bien au chaud un Conseil fédéral et un parlement jusqu’ici impuissants à établir une véritable stratégie pour lutter contre le réchauffement climatique. En passant devant lui lors du premier jour de leur session d’hiver, la plupart des élus ont détourné la tête.