Fausse inquiétude à propos du Conseil central islamique suisse
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Le directeur des renseignements suisses, Markus Seiler, se veut rassurant. Selon lui, l’association musulmane ne recense aucun membre radical violent
Le directeur du Service de renseignements de la Confédération Markus Seiler se veut rassurant à propos du Conseil central islamique suisse (CCIS). Selon lui, aucun élément violent n’a été décelé pour l’heure au sein de cette association, a-t-il indiqué dans une interview de la «Mittelland Zeitung» samedi.
Il reste cependant discret sur une éventuelle mise sous surveillance passée ou actuelle des membres du Conseil islamique. «Les services de renseignements ne communiquent pas publiquement sur de tels sujets», a-t-il précisé.
Il y a un mois, le directeur de l’Office fédéral des migrations (ODM), Alard du Bois-Reymond, avait déclaré que le CCIS représentait un «problème pour la sécurité du pays». Il y a dix jours, il avait exclu le Conseil du dialogue entre l’Etat et les les organisations musulmanes.
La polémique est née des déclarations du président du CCIS, Nicolas Blancho, qui a affirmé dans des entretiens accordés aux médias que la lapidation des femmes «faisait partie de sa religion». Pour l’ODM, l’ordre juridique helvétique s’applique «à toutes les personnes qui vivent» en Suisse.