C’était le 11 novembre dernier. A peine Christian Levrat avait-il annoncé sa démission de la présidence du PSS que de nombreuses voix s’élevaient: c’est l’heure d’une femme alémanique. Sous l’ère du Fribourgeois, le parti a fonctionné de manière trop verticale et s’est éloigné de sa base. Résultat: une cinglante défaite aux élections du 20 octobre dernier. Ce n’est pas le score historiquement bas du PSS qui a fait le plus mal, mais sa perte d’influence au Conseil des Etats, où il avait réussi à arracher des compromis à un Conseil national à majorité de droite.