Suisse-UE
AbonnéEssayiste prolifique, ce Vaudois europhile se lance dans un «éloge funèbre à Guillaume Tell», ce héros qu’il estime plus proche de la Suisse moderne de 1848 que de celle du serment du Grütli en 1291

En Européen engagé qu’il a toujours été, François Cherix dresse le portrait d’une Suisse totalement déboussolée à l’heure de redéfinir sa relation à l’Europe. Dans son monologue au bord de la tombe du héros, il revient sur l’abandon de l’accord-cadre avec l’UE le 21 mai 2021. Il n’hésite pas à en désigner les deux «assassins»: le Conseil fédéral et l’Union syndicale suisse (USS).