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La sortie ratée de Georges Godel

Sous pression suite à la publication d’un livre d’entretiens, l’ancien conseiller d’Etat fribourgeois annonce ce lundi se retirer de la vie publique avec effet immédiat. Entre naïveté et quête de reconnaissance, celui qui fut l’homme fort du gouvernement a gâché sa fin de carrière politique et durablement écorné son image

Georges Godel, en décembre 2021, dans son bureau de conseiller d’Etat. — © Pierre-Yves Massot / 13 Photos pour Le Temps
Georges Godel, en décembre 2021, dans son bureau de conseiller d’Etat. — © Pierre-Yves Massot / 13 Photos pour Le Temps

La sortie de Georges Godel restera dans les annales comme l’une des plus ratées de la politique romande. Durant trois mandats, cet «agriculteur-entrepreneur», comme il aime à se définir, s’était pourtant imposé comme l’homme fort du Conseil d’Etat fribourgeois, grâce à son bon sens terrien et un art de la négociation mâtiné de roublardise. Au soir de son départ du gouvernement, le 31 décembre, le centriste (ex-PDC) laissait l’image d’un intransigeant grand argentier. Un mois plus tard, le contraste est saisissant. Ce lundi matin, Georges Godel annonçait, contrit, «se retirer avec effet immédiat de la vie publique». Il quitte donc la présidence des Transports publics fribourgeois (TPF), ainsi que son poste d’administrateur de la Banque cantonale de Fribourg (BCF). En fin de journée, le Conseil d’Etat en prenait acte laconiquement.

Lire aussi: Dans la tourmente, Georges Godel se retire de tous ses mandats

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