Après des discussions entre le PLR, le PDC et le PBD, Fulvio Pelli évoque une alliance des partis bourgeois, qui veulent cogouverner la Suisse, pour mieux coopérer au niveau des thèmes «renforcer nos quatre conseillers fédéraux et mieux coopérer entre les trois groupes parlementaires, tout comme entre le Conseil national et le Conseil des Etats».

Il faut empêcher des clivages inutiles. «Nous essayons seulement, d’atteindre une meilleure gouvernance de la Suisse, et cela doit passer par une coopération plus étroite sur certains thèmes». C’est Christophe Darbellay, président du PDC, qui avait invité les partis à ces discussions. «Je suis content, que le PDC a saisi cette fois l’initiative», indique Fulvio Pelli.

Visant l’UDC et le PS, Fulvio Pelli déclare qu’«il existe un parti bourgeois, qui ne veut pas cogouverner, même s’il est représenté au Conseil Fédéral avec un siège. Et il y a un parti de gauche, qui désire cogouverner, mais qui ne soutient pas des positions raisonnables. Et cela conduit à l’instabilité.»

Un deuxième siège de l’UDC au gouvernement n’est pas contesté. «Mais nous devons aussi tenir compte du fait que l’UDC veut de moins en moins être un parti gouvernemental. Le parti prend souvent des positions divergentes dans des thèmes importants». Il devient ainsi très difficile de pratiquer une politique bourgeoise. Pour le moment cela fonctionne encore, et c’est en raison des quatre sièges du PLR, du PDC et du PBD, estime le président du PLR.

Le PLR a toujours montré sa loyauté envers la formule magique, même lors de l’élection de Christoph Blocher. «Mais entre-temps, le système a été cassé». Depuis lors, l’UDC se comporte comme un parti d’opposition. «Elle n’aide pas à résoudre les problèmes, et son opposition permet au PS de placer ses revendications politiques», a indiqué le président du PLR.

L’UDC a déjà annoncé qu’elle convoitait le siège du radical Hans-Rudolf Merz. «Nous avons entendu ces déclarations et n’en sommes pas satisfaits», a déclaré le président du PLR. «L’UDC veut deux sièges au Conseil fédéral, mais nous aussi».