Difficile de ne pas entendre la souffrance des parents à qui on a dénié le droit de l’être. Impossible de ne pas imaginer celle de leurs enfants auxquels on explique que leur bien-être passe par la rupture. Comme à cette Genevoise de 16 ans qui témoigne dans nos colonnes, menacée de placement en foyer. Pour retrouver maman, il convient de rompre avec papa, lui dit-on. On frémit. L’Etat peut briser un lien, il ne peut pas forcer l’amour.