Votation
AbonnéAprès deux échecs, l’introduction d’un plancher horaire de 23 francs revient devant le peuple le 27 septembre. La pandémie, qui a mis en valeur des professions indispensables et souvent précarisées, changera-t-elle la donne?

Jamais deux sans trois. A Genève, l’introduction d’un salaire minimum revient devant le peuple après deux refus successifs en 2011 au niveau cantonal (54%) et en 2014 au niveau fédéral (66%). Lancée par la Communauté genevoise d’action syndicale (CGAS) et soutenue par la gauche, l’initiative soumise au vote le 27 septembre prévoit de fixer un plancher horaire à 23 francs, soit quelque 4100 francs par mois à temps plein. La crise du coronavirus, qui a mis en valeur des professions indispensables et souvent précarisées, va-t-elle jouer en faveur du projet? Ou, au contraire, les perspectives économiques maussades vont-elles définitivement l’enterrer?