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A Genève, l'école poursuit sa mue

L'effervescence liée aux élections fédérales n'allégera pas pour autant

L'effervescence liée aux élections fédérales n'allégera pas pour autant la rentrée politique à Genève. Le 18 septembre, le Conseil d'Etat présentera son budget 2008. Une échéance capitale pour le gouvernement, bientôt à mi-mandat, qui doit notamment composer avec la nouvelle péréquation financière, des charges sociales en hausse et une conjoncture potentiellement moins éclatante pour tenir son engagement de redresser les finances sinistrées du canton d'ici à 2009. Les prévisions du Conseil d'Etat révéleront s'il se croit toujours en mesure de poursuivre sa politique du «ninisme», qui vise à assainir les finances sans hausse d'impôts ni baisse de prestations. L'automne s'annonce particulièrement chargé pour Charles Beer, le chef de l'Instruction publique. Alors que le Grand Conseil sera appelé à se prononcer sur la réforme de l'Université, le magistrat devrait aussi présenter, d'ici à la fin de l'année, un projet de refonte du Cycle d'orientation et d'un Institut de formation des maîtres. Les députés attendent aussi du Conseil d'Etat divers projets de loi permettant d'harmoniser la législation fiscale avec le droit fédéral. Le parlement se prononcera par ailleurs sur l'introduction du vote électronique. Afin d'éviter toute interférence avec la campagne pour les fédérales, la votation sur la nouvelle loi sur le chômage a été agendée au 16 décembre. Autre dossier crucial: le projet d'agglomération franco-valdo-genevois que Genève devra déposer auprès des autorités fédérales avant la fin de l'année. Il doit permettre d'obtenir des fonds pour développer la mobilité et l'urbanisation de la région.