Publicité

A Genève, l’Hospice général n’est plus en mesure d’absorber de nouveaux migrants

Les centres d’hébergement collectif de l’Aide aux migrants de l’Hospice général sont aujourd’hui totalement saturés, annonce l’institution genevoise. Aucune nouvelle densification dans les centres existants n’est aujourd’hui possible, reconnaît l’Hospice général

L’Hospice général reconnaît que les actuels abris de protection civile  sont ne «humainement» pas «satisfaisants». — © Tamédia
L’Hospice général reconnaît que les actuels abris de protection civile sont ne «humainement» pas «satisfaisants». — © Tamédia

A Genève, l’Hospice général tire la sonnette d’alarme en matière d’accueil des migrants. Ce lundi, l’établissement a concédé qu’il n’était plus en mesure d’absorber de nouvelles arrivées. «Les centres d’hébergement collectif de l’Aide aux migrants de l’Hospice général sont aujourd’hui totalement saturés, avec des taux d’occupation dépassant largement les 100% pour la majorité d’entre eux, annonce-t-il dans un communiqué. Après plusieurs années d’aménagements et des centaines de places créées, aucune nouvelle densification dans les centres existants n’est aujourd’hui possible.»

L’Hospice général reconnaît que les actuels abris de protection civile (PCi) sont ne «humainement» pas «satisfaisants» et que cette solution est «très onéreuse». C’est pourquoi ils sont destinés prioritairement aux personnes déboutées de l’asile ou frappées par une non-entrée en matière et, en derniers recours, à des personnes dont la demande d’asile est en traitement pour des séjours de quelques mois avant de pouvoir les reloger dans un centre collectif, fait savoir l’établissement.

Aujourd’hui plus de 90 requérants sont logés en abris PCi. «L’institution n’étant propriétaire ni des terrains, ni des centres d’hébergement collectif, sa marge de manœuvre visant à les transformer ou à en construire de nouveaux, même provisoires, est extrêmement limitée», estime cette dernière.