Genève
AbonnéLe Grand Conseil doit se prononcer ce jeudi sur la dernière réorganisation du gouvernement. La mauvaise humeur est plutôt de mise, même si une majorité entend approuver la mouture

Il y a une pilule qui passera mal ce jeudi. C’est celle que doivent avaler les députés genevois, appelés à approuver la dernière organisation gouvernementale née de l’affaire Maudet. Ce ne sont pas tant les miettes laissées au magistrat en difficulté qui font débat mais plutôt l’immense Département de la sécurité, de l’emploi et de la santé, sorte d’Etat dans l’Etat, confié au seul Mauro Poggia, ou encore le principe même de ces incessants remaniements ministériels. Un petit tour du côté des chefs de groupe laisse présager une adhésion moyennant une bonne dose de mauvaise humeur.