Agressions à l’Unige: après la temporisation, l’heure des décisions
L’alma mater devrait décider mercredi d’éventuelles sanctions à l’encontre des activistes qui ont agressé Céline Amaudruz. Le rectorat a rencontré lundi l’association coorganisatrice de l’événement
Cette semaine, l’Université de Genève va enfin se déterminer à la suite de l’agression et l’entartage raté de la conseillère nationale et vice-présidente de l’UDC, Céline Amaudruz, par des activistes encagoulés, le 21 décembre. Celle-ci avait été invitée par deux associations étudiantes à faire partie du jury d’une joute oratoire sur la neutralité suisse. Les militants s’étaient ensuite montrés menaçants, se déclarant «prêts à en découdre» une prochaine fois.
Lundi, le rectorat a donc reçu le Club genevois de débat de l’Université de Genève, l’un des organisateurs de l’événement. Président de cette association universitaire, Jacques Degors explique: «Nous avons échangé avec le rectorat pour lui relater les faits et lui avons fait part de nos inquiétudes. Notre demande a été prise au sérieux. En effet, le rectorat semble prendre la mesure de la situation. Il nous a assurés de son soutien. Nous avons confiance et savons qu’il prendra les mesures que la situation impose.»