Anne Emery-Torracinta, une fin de mandat sous haute tension
Genève
AbonnéA un an des élections cantonales, la cheffe de l’école genevoise est éclaboussée par le scandale des maltraitances au foyer de Mancy dont elle affirme n’avoir été mise au courant que tardivement

Elle ne pouvait pas imaginer pire scénario. A un an des élections cantonales genevoises, le scandale du foyer de Mancy bouscule la fin de mandat d’Anne Emery-Torracinta. Si la cheffe du Département de l’instruction publique (DIP) ne se représente pas – après deux législatures, son parti le lui interdit – le caractère particulièrement émotionnel de l’affaire, impliquant des violences sur des enfants autistes, résonne douloureusement avec sa propre histoire, elle qui s’était fait élire en portant le message de l’école inclusive. Mère d’une fille autiste, la conseillère d’Etat avait présenté ce dossier comme prioritaire. Il est aujourd’hui embourbé.