étude
AbonnéLa deuxième ville de Haute-Savoie est l’une des plus ébranlées par les écarts de richesse en France. En cause notamment, la proximité de la commune avec Genève, son dynamisme économique et ses salaires parfois mirobolants

Une vingtaine de minutes. C’est le temps nécessaire pour rejoindre la gare de Cornavin, à Genève, depuis Annemasse. Un court laps de temps pour ces deux villes aux considérables écarts de richesse, et le fossé se creuse au sein même de la ville frontalière de Haute-Savoie. C’est le constat exposé par l’Observatoire des inégalités, dans son «Rapport sur les inégalités en France» publié mercredi et dont le quotidien français Le Monde propose ce jeudi un compte rendu fouillé.