Ausculter le passé pour mieux se tourner vers l’avenir. Trois semaines après le refus de la candidature d’Eric Bauce au poste de recteur de l’Université de Genève qu’elle a vu comme un «geste de défiance» de la part du Conseil d'Etat, l’Assemblée de l’Unige s’est réunie mercredi soir dans un esprit d’apaisement. Quelque 25 membres de cet organe participatif étaient présents, professeurs, étudiants, représentants des corps intermédiaires ou encore du personnel administratif et technique pour évoquer, entre autres, la nouvelle procédure de recrutement. Face aux écrans d’ordinateur et entre deux bouchées discrètes de sandwich, les visages sont solennels.