Les excuses alambiquées de Frédérique Perler n’ont pas suffi à étouffer l’affaire du bitume attaqué au marteau-piqueur, polémique qui enflamme la République depuis une semaine. Ce mardi, la conseillère administrative écologiste était attendue devant le Conseil municipal de la ville de Genève. Un seul point à l’ordre du jour de cette séance extraordinaire qui s’est déroulée sous haute tension: une motion de la droite exigeant des «réponses claires» de la part du Conseil administratif et le maintien de la plainte à l’encontre des associations ayant procédé au dégrappage. Une proposition finalement refusée à une courte majorité sur les coups de 23 heures. Lors des débats, la droite a tenté de faire passer des amendements demandant que la Ville de Genève renonce à l’enquête externe confiée à un magistrat à la retraite et donne le détail des coûts engendrés par l’incident. En vain.