Blaise Matthey: «Au fond, j’ai une âme de chef d’entreprise»
Qui se cache derrière l’affable directeur de la Fédération des entreprises romandes? Rencontre avec Blaise Matthey à quelques jours de son départ à la retraite
Le bureau, une vaste pièce vitrée, offre une vue saisissante à 180 degrés sur Genève. Depuis le 7e étage du numéro 98 de la rue de Saint-Jean, siège de la Fédération des entreprises romandes (FER), le regard plonge sur le Rhône et le bâtiment des forces motrices. A l’arrière-plan, la rive gauche se dévoile dans toute sa majesté, à la faveur d’un bel après-midi de mai surveillé attentivement par le Salève.
«Pardonnez-moi. C’est un peu en désordre. Je suis en train de faire du tri. Je change de bureau dans quelques jours.» A l’heure de la retraite, Blaise Matthey ne quitte, en effet, pas complètement le milieu des organisations faîtières patronales. Celui qui a été à la tête de la Fédération des entreprises romandes (FER) pendant ces dernières années poursuivra encore quelque temps ses engagements au sein des instances supranationales, telles que l’Organisation internationale des employeurs dont il est le vice-président.