Après la claque infligée à l’Assemblée de l’Université de Genève (Unige) par le Conseil d’Etat, qui a posé son veto sur la nomination du candidat qu’elle avait mis de longs mois à désigner, l’heure est à l’interrogation. Pourquoi une place aussi prestigieuse, au sein d’une institution figurant parmi les quatre meilleures universités francophones au monde, n’a-t-elle suscité que huit dossiers de candidatures valables, dont une seule venue des rangs de l’alma mater, et aucune femme?