Gouvernance
AbonnéLa crise provoquée par le refus du Conseil d’Etat de voir le Québécois Eric Bauce prendre la tête de l’Université de Genève est l’aboutissement d’une nomination qui n’a pas suscité nombre de postulations. Lumière sur un poste peu convoité

Après la claque infligée à l’Assemblée de l’Université de Genève (Unige) par le Conseil d’Etat, qui a posé son veto sur la nomination du candidat qu’elle avait mis de longs mois à désigner, l’heure est à l’interrogation. Pourquoi une place aussi prestigieuse, au sein d’une institution figurant parmi les quatre meilleures universités francophones au monde, n’a-t-elle suscité que huit dossiers de candidatures valables, dont une seule venue des rangs de l’alma mater, et aucune femme?