A Genève dès ce printemps, les véhicules motorisés, hormis ceux qui sont autorisés, ne pourront plus circuler sur la place Cornavin en direction du centre-ville, et plus non plus derrière la gare, sur la place Montbrillant. Devant la gare, la voie allant vers Chantepoulet sera fermée, seule celle orientée direction Lausanne sera maintenue.

La Tribune de Genève, qui dévoile ce plan du gouvernement cantonal, précise qu’au bout de la rue de Lausanne, côté gare, les automobilistes devront entrer dans le parking souterrain ou tourner à droite, et remonter en direction de Grand-Pré. Toujours en arrivant de la rue de Lausanne, il ne sera plus possible de tourner à gauche dans la rue de Monthoux, sauf ayants droit (poids lourds inclus), pour pénétrer dans les Pâquis. «La gare va donc s’isoler grandement du trafic motorisé», résume le quotidien genevois.

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Une «ceinture urbaine»

Ces restrictions illustrent la mise en œuvre de la loi pour une mobilité cohérente et équilibrée, l’objectif étant de chasser le trafic de transit, notamment vers Montbrillant. Le conseiller d’Etat aux Infrastructures Serge Dal Busco précise que le but est «de déplacer ce trafic au maximum sur la ceinture urbaine, itinéraire fluidifié, en bordure du centre-ville. Tout cela pour permettre, en parallèle, de pacifier les quartiers.»

Des travaux colossaux à la gare dès 2027

A l’horizon, des travaux de grande envergure dans la gare, en particulier pour sa partie souterraine, qui commenceront en 2027. Des voix critiques s’élèvent d’ailleurs, notamment la section genevoise du TCS, pour dénoncer ces fermetures de voies de circulations trop précoces par rapport au calendrier prévu, et avant que des alternatives crédibles ne soient réalisées.

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