En pleine campagne pour le second tour de l’élection complémentaire au Conseil d’Etat, le rapport Fonjallaz accroît, encore un peu plus, la tension politique autour de la candidature de Pierre Maudet. Au vu des conclusions présentées ce jour évoquant une «crise extraordinairement grave», le ministre démissionnaire, candidat à sa propre réélection, peut-il décemment prétendre diriger un département? D’un bout à l’autre de l’échiquier politique, les partis se disent consternés, préoccupés, mais clament aussi leur impuissance.