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Elections genevoises: Anne Hiltpold, la patiente ascension d’une héritière

La candidate PLR a créé la surprise au premier tour de l’élection au Conseil d’Etat. Face à ceux qui pointent son manque de charisme et de notoriété, la conseillère administrative à Carouge revendique une action politique de proximité

Face-à-face entre Anne Hiltpold et Jean Burgermeister, rédaction du Temps. 8.3.2023. Eddy Mottaz/Le Temps — © Eddy Mottaz / Le Temps
Face-à-face entre Anne Hiltpold et Jean Burgermeister, rédaction du Temps. 8.3.2023. Eddy Mottaz/Le Temps — © Eddy Mottaz / Le Temps

Ces deux prochaines semaines, nous dressons le portrait des nouveaux candidats au Conseil d'Etat genevois. Voici le premier volet.

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C’est la surprise du premier tour de l’élection au Conseil d’Etat genevois. Conseillère administrative à Carouge, la PLR Anne Hiltpold s’est placée en quatrième position. Pour ceux qui connaissent le parcours de cette élue de terrain qui a patiemment tissé sa toile, sagement attendu son heure avant de se lancer, ce résultat n’est en réalité qu’une demi-surprise. Ni frondeuse ni flamboyante, Anne Hiltpold cultive un style discret, nourri par un solide ancrage communal. Trop discret? Face à ceux qui pointent son manque de charisme ou de notoriété au niveau cantonal, elle revendique son action de terrain. Chez elle, pas d’envolées oratoires ou de grands débats philosophiques, mais une volonté de répondre aux préoccupations concrètes des citoyens.

Benjamine d’une dynastie radicale, la candidate assume son héritage familial tout en relativisant son importance. Ancien maire de Carouge, son père lui a transmis le virus de la politique, certes, son frère n’est autre que l’ancien conseiller national Hugues Hiltpold et son cousin, Serge, siège au Grand Conseil, mais elle n’est pas qu’une héritière. «Mon nom m’a ouvert des portes en politique, mais ne m’a jamais garanti de siège. Mes élections et réélections, je ne les dois qu’à moi-même», affirme celle qui a fait son entrée au Conseil municipal de Carouge en 1999, puis à l’exécutif en 2015 avant d’être facilement réélue en 2020. Après des années en «zone de confort», saura-t-elle trouver sa place hors de son fief?

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