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Enfermement administratif indigne à Genève: les deux détenus de Favra devront être transférés ou libérés

Le tribunal estime que le cumul et l’exacerbation récente des problèmes à Favra font que les conditions ne sont plus conformes aux droits humains. Les autorités ont cinq jours pour déplacer les intéressés

Le Palais de justice de Genève où s'est tenue l'audience de mardi (KEYSTONE/Martial Trezzini) — © Martial Trezzini/KEYSTONE
Le Palais de justice de Genève où s'est tenue l'audience de mardi (KEYSTONE/Martial Trezzini) — © Martial Trezzini/KEYSTONE

C’est une décision nuancée, mais qui a tout de même un goût de victoire pour les deux détenus de Favra qui demandaient leur mise en liberté immédiate après le récent suicide ayant endeuillé cet établissement d’enfermement administratif. Le jugement du tribunal compétent, tombé ce jeudi, retient que le cumul et l’exacerbation de tous les problèmes dénoncés font que les conditions et les modalités d’exécution à Favra ne sont désormais plus conformes à la loi sur les étrangers, ni à la Convention européenne des droits de l’homme qui prohibe les traitements inhumains et dégradants. Les autorités ont cinq jours pour transférer les intéressés dans un lieu plus approprié, tout en privilégiant l’établissement genevois de Frambois. A défaut, les intéressés devront être libérés.

Lire aussi: «Favra, c’est une maison fantôme et on est tous comme des zombies.» Paroles de détenus administratifs à Genève

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