Genève
AbonnéDans le litige qui l’oppose aux autorités genevoises, le milliardaire s’appuie sur des témoignages pour attester de sa bonne foi. Problème: ces témoins ne disent pas forcément ce qu’il faudrait. De nouveaux documents montrent que l’un des conseillers du patron d’Altice a suggéré de modifier certaines attestations sur l’honneur

A l’école, les enfants apprennent dès le plus jeune âge à biffer dans les exercices la réponse qui ne convient pas. Visiblement, cet apprentissage a marqué un conseiller du milliardaire Patrick Drahi dans le litige qui l’oppose à l’Administration fiscale cantonale (AFC) genevoise. Pour les caisses publiques comme pour le patron du groupe Altice, qui emploie plus de 50 000 personnes et possède des opérateurs télécoms comme SFR, des médias comme BFM TV et des sociétés dans une dizaine de pays, l’enjeu pécuniaire est considérable.