Vie nocturne
AbonnéAu lendemain de la décision des autorités municipales de fermer les espaces extérieurs des bars et restaurants à minuit du lundi au jeudi, certains tenanciers craignent pour leur survie

«Alors qu’on sort à peine la tête de l’eau après deux ans de pandémie, restreindre les horaires d’ouverture des terrasses nous fait l’effet d’un coup de massue.» Bopha Kan et Daniel Tsacopoulos, patrons du Volt, un bar situé dans la très animée rue de l’Ecole de médecine, ne cachent pas leur inquiétude face à la décision de la ville de Genève de fermer les terrasses à minuit du lundi au jeudi dès le 1er juin. A l’approche de l’été, cette nouvelle restriction, dévoilée en début de semaine par la Tribune de Genève, vient assombrir un quotidien déjà compliqué.