Une nounou attentionnée qui s’occupait toujours avec bienveillance des enfants et qui a accidentellement tué le bébé placé sous sa garde en le secouant trop fort sous l’effet de la panique? Ou alors une femme instable qui pouvait facilement perdre ses nerfs et qui a maltraité à plusieurs reprises le petit Mathys jusqu’à provoquer son tragique décès? Les deux scénarios se sont affrontés au deuxième jour du procès de la baby-sitter française accusée principalement de meurtre par dol éventuel et de lésions corporelles graves. Le verdict de cette douloureuse affaire sera rendu jeudi par le Tribunal correctionnel de Genève.