Elections cantonales genevoises
AbonnéUlcérée par la «politique anti-voitures» de Serge Dal Busco, la droite est en embuscade pour s’emparer de ce dicastère stratégique. Au grand dam de la gauche, qui craint un coup de frein lourd de conséquences pour le canton

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Création de pistes cyclables, incitation à taxer les places de parking, limitation de vitesse ou encore projet d’extension du Léman Express: à la tête du Département des infrastructures (DI) depuis quatre ans, le centriste Serge Dal Busco a ouvert de multiples chantiers pour diminuer l’emprise de la voiture au profit des transports publics et de la mobilité douce à Genève. Des changements qui passent parfois mal dans le domaine ultrasensible de la mobilité où, après quelques années d’accalmie, les tensions sont de nouveau grandissantes. Dernière mesure à avoir mis le feu aux poudres: l’introduction du 30 km/h sur près de 300 axes routiers, dans le but de réduire les nuisances sonores, en particulier la nuit. Ulcérés, le PLR, l’UDC et le MCG ont déposé des recours en novembre dernier, de même que plusieurs associations de transport, bloquant ainsi tout le processus.