A Genève, la pénurie d’infirmiers et d’aides-soignants suscite de vives inquiétudes. En France voisine, la situation est plus préoccupante encore. L’attrait des rémunérations helvétiques prive les établissements d’une main-d’œuvre pourtant formée sur place. En Haute-Savoie, 41% du personnel soignant travaille de l’autre côté de la frontière, principalement à Genève. Tous métiers confondus (infirmier, assistant en soins et santé communautaire, aide en soins et accompagnement), plus de la moitié des employés du canton résident en France. La tendance est à la hausse à Genève, comme dans le canton de Vaud.