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A Genève, la guerre de cent ans sur l’impôt des plus riches

La population genevoise vote le 18 juin pour relever la taxation de la fortune. Les arguments s’y opposant diffèrent peu de ceux qui prévalaient en 1920, année de la création de cet impôt. Récit à partir des archives du «Journal de Genève»

Illustration originale — © Florence Wojtyczka pour «Le Temps»
Illustration originale — © Florence Wojtyczka pour «Le Temps»

«Pour nous, c’est la mère des batailles.» Ainsi s’exprimait le député PLR Yvan Zweifel dans un article du Temps paru en janvier qui dressait le copieux menu fiscal proposé aux Genevois dans les mois qui allaient suivre. Il se référait à l’initiative «Pour une contribution temporaire de solidarité sur les grandes fortunes» soumise au vote le 18 juin.

Les arguments opposés à ce relèvement de l’impôt sur la fortune des plus nantis de la république sont connus. Il s’agirait de la ponction de trop qui provoquerait le départ des plus nantis vers des contrées plus clémentes, comme le canton de Vaud. La pyramide fiscale est fragile, l’essentiel des recettes reposant sur un petit nombre de contribuables. On met donc en péril le financement des prestations sociales. Et on rappelle l’existence de ces 35,9% de Genevois qui ne paient aucun impôt, faute de revenus suffisants.

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