Si la thèse d’un suicide de la jeune Tina* n’est pas incompatible avec les constatations médico-légales, cela n’en fait pas encore un scénario crédible. Pour convaincre la cour du caractère criminel de ce coup de couteau en pleine poitrine, le procureur Clément Emery a détaillé le contexte malsain, la chronologie troublante et les indices nombreux qui désignent Tom* comme l’auteur d’un assassinat planifié et froidement exécuté avec le mobile le plus odieux qui soit. «Il voulait qu’elle meure car elle lui appartenait. Elle était à lui et à aucun autre.» Pour la défense, c’est bien un acquittement qui s’impose.