Après plus de deux mois de négociations, aucun accord n’est sur la table dans le conflit social qui oppose Uber à ses chauffeurs à Genève. Mercredi, le malaise était palpable chez la conseillère d’Etat Fabienne Fischer qui a endossé depuis fin juillet le rôle de médiatrice lors de rencontres tripartites. Elle entend désormais reprendre sa casquette d’autorité de contrôle. La multinationale américaine, dont l’autorisation d’exercer court jusqu’au 15 octobre, va être convoquée à brève échéance pour présenter des garanties quant à sa mise en conformité.