C’est une révolution? Non, sire, une révolte. Un 1789 à l’envers, avec dans le rôle des sans-culottes, des patriciens et des entrepreneurs de Genève qui, à quelques mois des élections cantonales, se sentent ferrés dans une nasse fiscale, comme embastillés par un Conseil d’Etat de gauche qui ne leur voudrait que du mal. Le départ annoncé de Firmenich et les discours appelant à modérer la croissance génèrent un «bruit négatif», qui menace l’attractivité de Genève, clament-ils.