Huit ans après l’incendie du centre d’hébergement pour requérants d’asile des Tattes, qui a coûté la vie à un jeune Erythréen piégé dans une cage d’escalier enfumée et poussé de nombreux résidents à sauter dans le vide, l’affaire connaît sa première réponse judiciaire. Le Tribunal de police de Genève a reconnu trois des cinq accusés coupables de négligence ayant entraîné le décès du jeune Fikre et les lésions corporelles subies par une vingtaine d’autres victimes.