Le droit est décidément tordu. On a beau avoir un même texte, il y aura toujours autant d’avis que de juristes. Vendredi, le Département genevois de l’économie et de l’emploi (DEE) annonçait avoir rendu une décision mettant Uber «en conformité avec la loi pour le passé», réglant à hauteur d’environ 20 millions de francs les obligations découlant de son statut d’employeur. Il s’agit de la conséquence de l’arrêt du Tribunal fédéral qui, voici cinq mois, confirmait que les chauffeurs de la plateforme étaient des salariés et non des indépendants.