Si l’hôpital reste avant tout un lieu de soins, il peut aussi être, à certaines conditions très strictes, un lieu de mort. C’est le tournant que s’apprêtent à opérer les Hôpitaux universitaires de Genève (HUG) en autorisant officiellement le suicide assisté en leurs murs. Jusqu’ici, les patients répondant aux critères fixés dans la loi devaient se déplacer hors de l’hôpital pour absorber la potion de pentobarbital. Ils ne pouvaient le faire sur place que dans des cas extrêmes où un retour à domicile s’avérait impossible. Désormais, le patient aura le choix. C’est la grande nouveauté des directives internes qui viennent d’être publiées.