A l’aéroport de Genève, une loi pour améliorer les conditions de travail des sous-traitants
Genève
AbonnéPour limiter les conflits sociaux, récurrents autour du tarmac de Cointrin, le Grand Conseil pourrait obliger, jeudi ou vendredi, l’aéroport à n’octroyer des concessions qu’aux sociétés signataires d’une convention collective de travail. Des milliers d’employés sont concernés

L’aéroport de Genève emploie quelque 1000 collaborateurs, mais environ 11 000 personnes y travaillent. Le solde se répartit au sein de dizaines de sociétés, locataires exploitant un commerce ou titulaires d’une concession, dans la sécurité, le nettoyage, la mécanique ou l’assistance au sol. Si les premiers bénéficient de bonnes conditions, les seconds sont soumis à la concurrence féroce que se livrent les firmes souhaitant fournir ces prestations indispensables aux opérations de l’aéroport. Ces emplois précaires, mal rémunérés et souvent exercés à temps partiel, ont été au centre d’intenses conflits sociaux, qu’il s’agisse de Gate Gourmet, Swissport, Dnata ou ISS Aviation, pour ne citer que les plus retentissants.