Pas de grand procès sans experts à la barre. L’affaire de la plume, jugée en appel cette semaine à Genève, ne fait pas exception. Deux grands pontes sont au rendez-vous parmi le quatuor qui se serre autour de l’unique micro: les professeurs Silke Grabherr, directrice du Centre universitaire romand de médecine légale (CURML), et Tony Fracasso, responsable de son unité de médecine forensique. Mais c’est leur collègue, la doctoresse Christelle Lardi, qui commence par un laïus sur le rôle de l’expert. La défense s’enflamme et brandit déjà la menace d’une récusation pour le cas où ces scientifiques viendraient à prendre trop de liberté avec leurs hypothèses. Ambiance garantie.