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AbonnéLe processus de sélection du futur recteur devrait nécessiter un an de travail. Une réunion aura lieu la semaine prochaine pour déterminer la position des 45 élus chargés du choix

Au lendemain d’une décision contraire qui résonne comme une claque, l’Assemblée de l’Université de Genève (Unige) est en plein désarroi. Eric Bauce, ancien vice-recteur exécutif de l’Université Laval, à Québec, avait les faveurs des 45 membres de ce «gouvernement» de l’institution, représentatifs des différents corps qui y travaillent, pour être le futur recteur de l’Unige. Or, il est trop peu ancré en Suisse et trop âgé aux yeux du Conseil d’Etat genevois, qui a mis son veto. Exit le Québécois, le processus doit recommencer de zéro.