Au lendemain d’une décision contraire qui résonne comme une claque, l’Assemblée de l’Université de Genève (Unige) est en plein désarroi. Eric Bauce, ancien vice-recteur exécutif de l’Université Laval, à Québec, avait les faveurs des 45 membres de ce «gouvernement» de l’institution, représentatifs des différents corps qui y travaillent, pour être le futur recteur de l’Unige. Or, il est trop peu ancré en Suisse et trop âgé aux yeux du Conseil d’Etat genevois, qui a mis son veto. Exit le Québécois, le processus doit recommencer de zéro.