Décrié, sous pression, le dispositif de protection des mineurs à Genève va être revu et corrigé. C’était un des objectifs de législature du Conseil d’Etat. Mais la médiatisation de situations dramatiques et la préoccupation des députés ne sont sans doute pas étrangères à l’action du Département de l’instruction publique (DIP), qui a présenté son projet mardi. «Pour certains, le Service de protection des mineurs (SPMI) serait la cause de tous les maux, lance la conseillère d’Etat Anne Emery-Torracinta. Or les acteurs institutionnels sont multiples. Il s’agit de tous les réunir.» Vaste programme, vaste chantier. Car si le DIP reconnaît désormais les déficiences du système actuel, la mise en œuvre des améliorations est encore loin.