Le syndicat genevois des enseignants du primaire est de fort mauvaise humeur. Devant le refus du Grand Conseil d’accorder au Département de l’instruction publique (DIP) les 155 postes que celui-ci réclamait, puis celui de la Commission des finances, qui en a finalement lâché 25, la Société pédagogique genevoise (SPG) a recours aux grands moyens. Dès lundi, elle appelle à une grève administrative généralisée. Et si cela ne suffit pas, elle passera la vitesse supérieure: la grève tout court.