Les voici désormais placés côte à côte sur le banc des prévenus. Pierre Maudet et son ancien chef de cabinet Patrick Baud-Lavigne assis au milieu, alors que Magid Khoury et Antoine Daher, les spécialistes de l’immobilier et autres bonnes affaires, occupent chacun une extrémité. Ce quatuor, impliqué dans le dossier qui a mis en ébullition la République, tentera de convaincre la Chambre pénale d’appel et de révision que le luxueux voyage d’Abu Dhabi ou le financement d’un sondage n’avaient rien de cadeaux intéressés, susceptibles d’exercer une influence sur l’action du ministre désormais déchu et celle de son éminence grise. Les intentions étaient bonnes, assurent en chœur les protagonistes de cette procédure singulière.