Les deux images sont difficiles à concilier. Le Pierre Maudet secoué et presque repentant, qui admet être largement responsable de son calvaire. Et le Pierre Maudet toujours sûr de lui et fier des intentions louables de son voyage à Abu Dhabi, qui prétend être imperméable à toute manœuvre d’influence. Interrogé durant plusieurs heures ce mardi par la présidente du tribunal, le ministre n’en démord pas. Même si cette escapade sentait furieusement la villégiature de luxe, il n’a jamais eu d’autre idée que celle de défendre Genève et n’a jamais imaginé pouvoir un jour se sentir redevable.