«La chambre n’était pas propre, il y avait des punaises de lit et ça sentait les excréments de pigeons près de la fenêtre. Je dormais dans cette pièce avec mon frère et une amie, chacun devait payer 400 francs par mois. C’était trop cher, mais on n’avait pas le choix.» Cet homme, ex-travailleur au noir, garde un fort mauvais souvenir de l’appartement de la rue de Lausanne. Il est le premier des plaignants à s’exprimer au procès d’un couple vietnamien accusé d’avoir joué aux marchands de sommeil en pratiquant la sous-location intensive et chère, tout en ciblant des personnes particulièrement vulnérables.