Il y a un titre qu’il ne revendique plus du tout, c’est celui de milliardaire. Au troisième jour de son procès en appel, Beny Steinmetz, surnommé «10 sur 10» pour sa solidité, longtemps considéré comme le roi du diamant et l’homme le plus riche d’Israël, actif dans les mines et le bâtiment, ancien résident du canton au bénéfice d’un forfait fiscal, explique que les affaires vont de mal en pis depuis sa condamnation à 5 ans de prison à Genève. Sans compter les diverses procédures qui l’occupent ailleurs. «C’est très difficile de travailler dans ce contexte. Je dois me battre contre des forces beaucoup plus puissantes que moi.»