Justice
AbonnéLe dénommé Momo, prévenu d’assassinat vingt-trois ans après la découverte du corps criblé de balles d’un diplomate égyptien à Genève, remis en liberté provisoire par le Tribunal fédéral faute d’élément tangible, se retrouve de nouveau derrière les barreaux pour avoir été une sorte de tyran domestique

Incroyable mais vrai. Momo, devenu célèbre après sa mise en prévention pour assassinat dans la mystérieuse affaire du diplomate égyptien abattu à Genève, détenu durant plus de 18 mois en raison de la présence de son profil ADN sur les lieux d’un crime vieux d’un quart de siècle, libéré provisoirement faute de soupçons assez solides, se retrouve de nouveau derrière les barreaux. Les faits qui justifient cette récente arrestation – une altercation avec le copain de son ex-copine et des accusations de violences sexuelles de la part de cette dernière – vont désormais alimenter la procédure initiale menée avec peine depuis 1995 par le Ministère public de la Confédération.